dimanche 2 décembre 2012

Info Pro - L'Innovation Continu


ABB résout un casse-tête électrique vieux de 100 ans et développe une technologie qui contribuera à façonner le réseau du futur

2012-11-13 - ABB a annoncé aujourd'hui la mise au point d'une innovation révolutionnaire dans la coupure du courant continu, solutionnant ainsi un casse-tête d'ingénierie électrique vieux de 100 ans tout en ouvrant la voie à un système d'approvisionnement en électricité à la fois plus efficace et plus fiable.
Après des années de recherche, ABB a développé le premier disjoncteur au monde adapté au courant continu à haute tension (HVDC). Ce disjoncteur associant une mécanique très rapide et un système d'électronique de puissance sera capable de « couper » des flux d'énergie équivalents à la production d'une grande centrale électrique en l'espace de 5 millisecondes - soit trois fois plus rapidement qu'un battement de cils.
Cette innovation lève un obstacle empêchant depuis 100 ans le développement de réseaux de transport CC, lequel permettra une intégration et un échange efficaces d'énergie renouvelable. Les réseaux CC amélioreront en outre la fiabilité de l'approvisionnement en électricité et renforceront la capacité des réseaux CA (courant alternatif) existants. ABB est actuellement en discussion avec les services publics du domaine de l'énergie afin d'identifier des projets pilotes pour la mise en œuvre de son innovation.
« ABB a écrit une nouvelle page de l'histoire de l'ingénierie électrique, a déclaré Joe Hogan, CEO d'ABB. Cette innovation révolutionnaire permettra de créer le réseau de demain. Les réseaux CC superposés pourront relier les pays et les continents, équilibrer les charges et renforcer les réseaux de transport CA existants. »
Le développement du disjoncteur HVDC hybride représente l'un des projets de recherche phares d'ABB, qui investit plus de 1 milliard de dollars par an dans des activités de R&D. L'étendue du portefeuille d'ABB et sa combinaison exclusive de capacités de production internes de semi-conducteurs de puissance, de convertisseurs et de câbles haute tension (composants clés des systèmes HVDC) ont constitué des avantages évidents dans le développement de cette innovation.
La technologie HVDC est nécessaire pour faciliter le transport d'électricité sur longue distance depuis les centrales hydroélectriques, l'intégration de l'éolien offshore, le développement de projets d'énergie solaire prometteurs, et l'interconnexion des différents réseaux électriques. ABB a été le premier à développer la technologie HVDC il y a près de 60 ans et continue à jouer un rôle de pionnier et de leader du marché avec de nombreuses innovations. Avec plus de 70 projets HVDC, ABB représente environ la moitié du parc installé mondial, soit une puissance installée de plus de 60 000 mégawatts (MW).
Le déploiement de la technologie HVDC a eu pour effet d'augmenter le nombre de connexions point à point dans différentes régions du monde. En toute logique, l'étape suivante consiste à raccorder les lignes et à optimiser le réseau. ABB travaille déjà à l'élaboration de systèmes multiterminaux, tandis que l'innovant disjoncteur CC constitue une étape majeure dans l'évolution des réseaux HVDC. Parallèlement au développement du nouveau disjoncteur hybride, ABB a créé un centre de simulation de réseau HVDC développant des solutions pour le fonctionnement futur des réseaux CC superposés.

Pour obtenir de plus amples informations ou des supports multimédia, ou pour contacter des experts ABB, veuillez cliquer ici.
ABB (www.abb.com), leader mondial dans les technologies de l’énergie et de l’automation, permet à ses clients industriels et aux utilités d'améliorer leur performance tout en réduisant l’impact de leurs activités sur l’environnement. Le groupe ABB est présent dans environ 100 pays et emploie quelque 145 000 personnes.
http://www.abb.fr/cawp/seitp202/271b7e48fc95a53ec1257ab50046918e.aspx

jeudi 15 novembre 2012

Énergie - La Maison à Énergie Positive

La maison à énergie positive : c'est pour demain !
A peine la RT 2012 entrée en vigueur, voilà que la RT 2020 est déjà sur le devant de la scène.
En plus de réduire sa consommation énergétique, la maison à énergie positive devra produire plus d'énergie qu'elle n'en consommera.
Un défi de taille qui nécessite de nouveaux comportements mais aussi de nouvelles solutions durables.


Alors que la RT 2012 entre tout juste en vigueur, voilà la RT 2020 qui fait déjà parler d’elle. L’efficacité énergétique et le développement durable seront plus que jamais au cœur des préoccupations et des exigences imposées dans le résidentiel, l’industrie et le tertiaire. L’accent sera particulièrement mis les maisons à énergie positive : elles devront produire davantage d’énergie qu’elles n’en consommeront. Il s’agit là de l’objectif ultime fixé par le Grenelle de l’Environnement. Alors qu’aujourd’hui on parle seulement de BBC, Bâtiment Basse Consommation, avec la RT 2020 on parlera de BEPOS, Bâtiment à énergie positive. Un nouvel horizon qui nécessite de nouveaux comportements mais aussi de nouvelles technologies en matière d’efficacité énergétique.
Si l’on se réfère à la définition établie par le CSTB, Centre Scientifique et Technique du Bâtiment, un bâtiment BEPOS est « un bâtiment qui consomme peu d’énergie et dont l’énergie produite, grâce aux énergies renouvelables, est supérieure à celle consommée (tous usages confondus) en moyenne sur l’année« . Une économie de l’énergie globale qui permettra d’obtenir le label BEPOS. Les critères de performance attendus pour prétendre à la certification sont les suivants :
  • Une isolation thermique renforcée,
  • Une parfaite étanchéité à l’air (<0,6m3/h.m² sous 4 Pascals),
  • La suppression des ponts thermiques et une bonne isolation thermique par l’extérieur (ITE),
  • Un système de ventilation (VMC double flux) avec échangeur thermique,
  • Une captation optimale de l’énergie solaire,
  • Une faible consommation des appareils électroménagers (classe AAA+),
  • Un système de récupération et d’épuration naturelle de l’eau de pluie.

http://www.monprojetdomotique.fr/mes-economies-denergie/la-maison-a-energie-positive/

lundi 22 octobre 2012

Énergie - Comprendre Les Enjeux en France

La semaine dernière, c'était la 3ème édition de la Fête de l'Energie organisée par l'Ademe.
C'est l'ocassion rêvée pour parler d'un document publié cet été qui propose un état des lieux et les perspectives concernant l'énergie en France

Lien : http://bit.ly/tEnQqf






Bonne semaine !

samedi 13 octobre 2012

Énergie Photovoltaïque - Aides (2)

Nouvelle mesure de soutien au photovoltaïque

1er octobre 2012 - ÉNERGIE, AIR ET CLIMAT


Lors de la conférence environnementale, le Gouvernement a annoncé des mesures immédiates de soutien aux énergies renouvelables.

Concernant la filière photovoltaïque, il s’agit :

- Pour les grandes installations (supérieures à 250 kilowatts), un nouvel appel d’offres sera lancé d’ici fin 2012 pour favoriser les technologies innovantes et le développement économique local. Cet appel d’offres privilégiera les installations sur grandes toitures pour éviter la consommation d’espaces agricoles.
- Pour les installations de tailles moyennes (100 à 250 kilowatts), le gouvernement poursuivra la série d’appels d’offres trimestriels lancée en 2011.
- Pour les petites installations (inférieures ou égales à 100 kilowatts), les volumes cibles de développement seront immédiatement significativement revus à la hausse. Le tarif d’achat sera relevé pour la majorité des installations non résidentielles grâce à une bonification de 10 % accordée en fonction de l’origine des panneaux. La baisse annuelle des tarifs sera plafonnée à 20 %.

L’objectif est en particulier de sécuriser l’activité des entreprises qui créent de la valeur ajoutée en France, alors même que les décisions du précédent gouvernement avaient profondément déstabilisé la filière et abouti à la destruction de 10 000 emplois.

A la suite de plusieurs réunions de travail avec les principaux syndicats représentatifs de la filière solaire, le Ministère de l’Écologie, du Développement durable et de l’Énergie complète aujourd’hui les mesures de soutien aux petites installations (installations inférieures ou égales à 100 kilowatts qui remplissent les conditions de l’intégration simplifiée au bâti).

Delphine BATHO saisira cette semaine le Conseil Supérieur de l’Énergie et la Commission de Régulation de l’Énergie d’un projet d’arrêté portant le tarif de rachat à 18,4 centimes d’euros par kilowattheure, auquel pourra s’ajouter la bonification de 10 % en fonction de l’origine des panneaux.

Cette décision vise à soutenir immédiatement la filière et à préserver les emplois en France.

Le débat national sur la transition énergétique permettra d’établir un cadre pérenne pour le développement des énergies renouvelables donnant aux entreprises la stabilité dont elles ont besoin pour se développer.


http://www.developpement-durable.gouv.fr/spip.php?page=article&id_article=29626
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lundi 8 octobre 2012

Énergie Éolienne - Pourtant le Vent est au R-V


La Région mise sur l'éolien

France-Antilles Guadeloupe 08.10.2012

La région vise à tripler la production d'énergie éolienne d'ici à 2020. Aujourd'hui, les élus vont se prononcer sur la stratégie pour y parvenir.

En terme d'autonomie énergétique, la Région a toujours été ambitieuse, et pour cause. Un archipel comme le nôtre est actuellement beaucoup trop dépendant des énergies fossiles (pétrole, charbon...) importées. En 2008 donc, le plan régional de l'énergie, dit Prerure (1), a fixé comme objectif 50% d'énergies renouvelables dans la production d'électricité à horizon 2020. Dans cette optique, un développement majeur de l'éolien est notamment envisagé.
Au-delà des trois nouvelles fermes programmées à Petite-Place (Capesterre de Marie-Galante), Dadoud (Petit-Canal) et Ménard (Marie-Galante) - qui produiront, en tout, quelque 20 mégawatts - l'éolien dispose encore d'un fort potentiel de développement. La Région l'a compris et a réalisé un schéma régional éolien (SRE), un document stratégique qui vise à définir des zones favorables à l'implantation d'éoliennes à l'échelle du territoire. Objectif : installer, d'ici à 2020, une puissance éolienne de 118 MW. Le chiffre seul n'a pas grand sens, et doit être comparé à ce qui existe actuellement : 27 MW. C'est bien cela : il s'agit, en 8 ans, de quadrupler la puissance éolienne!
BEAUCOUP DE ZONES D'EXCLUSION
Sur le papier, c'est faisable. Il suffit d'installer des éoliennes supplémentaires et de donner plus de puissance - ça s'appelle du repowering - aux engins déjà en place. Mais sur le terrain, ce n'est pas si simple. Certes, la Guadeloupe bénéficie d'une quantité d'emplacements régulièrement et bien ventilés. Mais nombre de ces emplacements ne peuvent légalement accueillir d'éoliennes, parce qu'il s'agit de zones protégées (espaces naturels remarquables, réserves...), ou de zones à haute valeur agronomique, ou de zones urbanisées. Parce qu'on ne peut normalement pas construire une éolienne à moins de 500 m d'une habitation. Et vu la façon dont notre territoire est « mité » par les constructions, beaucoup d'espaces deviennent ainsi inutilisables.
Bref, en louvoyant entre toutes ces interdictions, les auteurs du SRE ont réussi à établir un état des lieux et à proposer deux scénarios de développement. Le plus favorable permet d'obtenir au terme envisagé une puissance installée de plus de 110 MW. L'autre, nettement moins ambitieux, ne permet d'obtenir, à terme, que 40 MW. Les élus vont devoir faire un choix entre les deux. Mais le juge de paix, et aussi curieux que cela puisse paraître, ce sera Météo France (lire ci-contre). Et ce n'est pas une question de vent...
(1) Le Plan régional des énergies renouvelables et d'utilisation rationnelle de l'énergie (Prerure) est un document de planification, spécifique aux régions d'Outre-mer, qui définit les objectifs régionaux en matière d'énergies renouvelables et de maîtrise de la demande énergétique. Il est réalisé par la Région en concertation avec les acteurs du territoire concernés.
- LE CHIFFRE 27
Les parcs éoliens existant produisent, à l'heure actuelle, 27 MW. Le schéma estime qu'un simple « repowering » - via des machines de dernière génération, plus productives - peut faire passer cette puissance à 38 MW. Les riverains ont tout à gagner : l'implantation d'éoliennes de dernière génération permettrait de diminuer le nombre de machines en place et réduirait également sensiblement le bruit de fond.
- Notre consommation d'électricité augmente de 3% par an
Pour répondre à la croissance de la consommation, la production d'électricité augmente de 3% en moyenne par an. Une production essentiellement à partir des énergies fossiles (charbons et produits pétroliers).
- ÉCLAIRAGE
Une incertitude majeure : le radar météo
Le radar de Météo France est implanté au Moule. Et cette implantation peut constituer un frein majeur au développement de l'éolien. Parce qu'un arrêté en date d'août 2011 prévoit l'exclusion de toute éolienne dans un rayon de 30 km autour du radar. Si cet arrêté est appliqué à la lettre, l'ensemble de la Grande-Terre, ou peu s'en faut, se retrouve en zone d'exclusion éolienne. Et la puissance des fermes déjà en place ne peut être augmentée.
Les éoliennes sont en effet susceptibles d'interférer avec le fonctionnement des radars. Elles masquent l'espace situé derrière elles et renvoient une quantité importante d'énergie et d'échos qui peuvent gêner la propagation des ondes radio et hertziennes.
La balle est donc dans le camp de Météo France. Aucun projet dans un rayon de 30 km autour du radar ne pourra être développé, sauf avis favorable écrit de Météo France. À négocier, donc, au cas par cas, au plus haut niveau : la Région et la Direction de l'environnement, de l'aménagement et du logement se sont emparées du dossier...
Aux communes de jouer
L'échelle du schéma régional éolien ne permet pas de définir des zones précises de projet, et notamment de prendre en considération les zones urbanisées. Ce sont donc les communes qui, à leur échelle, devront prévoir des emplacements fonciers favorables aux projets éoliens et les intégrer à leurs plans locaux d'urbanisme. Il s'agira d'un travail de réflexion tant en termes de recherche et détermination des espaces potentiellement favorables à l'éolien qu'en termes de définition du règlement associé.

samedi 6 octobre 2012

Énergie - La France en 2025

Electricité : le parc actuel couvre 60% des besoins de 2025, selon Henri Proglio

Electricité : le parc actuel couvre 60% des besoins de 2025, selon Henri Proglio
(Boursier.com) -- Le parc de production électrique actuel ne permettra pas de couvrir les besoins de la France d'ici 2025, a prévenu jeudi matin le PDG d'EDF, Henri Proglio, au micro de RTL. Pour autant, la réduction de la part du nucléaire reste possible selon lui...
Le parc existant couvrira 60% des besoins d'ici 2025
D'ici 2025, les besoins de la France vont évoluer avec 6 millions d'habitants en plus, a rappelé Henri Proglio. Par ailleurs, la consommation en énergie par habitant ne cesse de progresser, avec l'évolution des modes de vie... "En fonction du taux de croissance de l'économie (hypothèse d'un retour à 2% d'ici 2025) le parc de production existant ne représentera que 60% des besoins d'électricité de la France. Où trouver les 40% qui manquent ?", s'interroge le PDG d'EDF.
Baisser la part du nucléaire ne poserait pas problème
Henri Proglio estime que tout est envisageable, y compris d'augmenter la part des énergies renouvelables pour subvenir aux besoins du pays. Ainsi, réduire la part du nucléaire dans la production d'électricité de 75% à 50% d'ici à 2025, comme le souhaite le gouvernement, ne lui semble pas inaccessible, "au contraire"... Le nucléaire ne représente déjà aujourd'hui, "virtuellement que 50%" des besoins de la France en 2025. "On peut maintenir l'outil de production existant et ajouter de nouvelles sources d'énergie", poursuit-il. Reste que le gouvernement a prévu de fermer la centrale de Fessenheim en 2017 et que, réduire la part du nucléaire, suppose d'en ferme d'autres...
Energies renouvelables 
Dans son bilan prévisionnel 2012, publié en septembre, le Réseau de transport de l'électricité (RTE) prévoit que la part des énergies renouvelables sera de 23% en 2020 contre 12,9% en 2010. Quel que soit le scénario considéré (consommation forte, croissance faible, réduction plus ou moins importante de la production nucléaire...), RTE estime que le développement des énergies renouvelables sera de toute façon "significatif"...
M.D. - ©2012 www.boursier.com

mercredi 3 octobre 2012

Énergie Nucléaire - Impact Environnement


FERMETURE D’UNE CENTRALE NUCLÉAIRE… ET ENSUITE ?



Laura Lukyniuk
Avec l’annonce de la fermeture de Gentilly-2, une controverse a refait surface. Est-ce plus avantageux de fermer la centrale et la démanteler ou la garder active ?
Catherine Gilbert
Au Canada, il existe 18 réac­teurs nucléaires répartis dans cinq centrales produc­trices d’électricité et dans huit qui sont utilisées dans la recherche scientifique. Gen­tilly-2 sera la première cen­trale à fermer ses portes au pays. Suite à cet arrêt de pro­duction, un démantèlement en trois étapes commencera. Le niveau 1 consiste à la mise à l’arrêt définitif. Durant cette étape, le combustible du réac­teur nucléaire et l’eau passant dans le circuit seront entre­posés pendant deux ans dans une piscine de désactivation pour diminuer les irradiations. Le niveau 2 correspond au dé­mantèlement partiel. Tous les bâtiments, autres que celui abritant le réacteur, seront dé­contaminés et détruits. Finale­ment, le niveau 3 est le déman­tèlement total du bâtiment où se trouve le réacteur. Toutes ces étapes prennent énormé­ment de temps puisque les travailleurs doivent prendre des précautions face aux irra­diations du site et doivent faire attention pour ne pas conta­miner davantage le terrain.
Coûts
Selon Hydro-Québec, la cen­trale de Bécancour fournit 675 mégawatts (MW), soit environ 2 % de la puissance de son réseau. Le reste est tiré des centrales hydro-électriques et des centrales thermiques. En arrêtant la centrale, Hydro-Québec ne perdra pas beau­coup de puissance, mais le démantèlement de la centrale coûtera cher.
En effet, plusieurs centrales dans le monde ont déjà été dé­mantelées. Aux États-Unis, la Nuclear Regulatory Commis­sion (NRC) évalue le coût du démantèlement à 300 millions de dollars par centrale nu­cléaire. Chez nos cousins fran­çais, le coût du démantèlement de la centrale de Brennilis a été estimé à 482 millions d’euros. Puis en Allemagne, la centrale nucléaire de Niederaichbach, un réacteur à eau lourde d’une puissance de 100 MW, a été arrêtée après 18 mois d’essais. Elle a été totalement déman­telée pour un coût d’environ 90 millions d’euros.
Impacts environnementales
«La planète a pris conscience des dures réalités de l’ère nu­cléaire en novembre 2 000, lorsqu’elle a reconnu l’énergie nucléaire comme une techno­logie sale, dangereuse et inu­tile en refusant de lui accorder des crédits d’émission de gaz à effet de serre lors de la conférence de l’ONU sur les changements climatiques à La Haye. Un autre coup a été porté à l’énergie nucléaire en avril 2001, lorsque l’ONU a re­fusé de désigner le nucléaire comme étant une technologie durable lors d’une conférence sur le développement durable», remarque l’ONG Greenpeace. Les compagnies d’assurance refusent d’assurer les cen­trales nucléaires et les gou­vernements doivent créer des lois spéciales pour les protéger financièrement en cas d’une fu­sion du cœur d’un réacteur. De plus, il n’existe aucune techno­logie pour éliminer les radia­tions produites lors de l’exploi­tation de la centrale.
http://impactcampus.qc.ca/sciences-et-technologies/fermeture-dune-centrale-nucleaire-et-ensuite_5016

jeudi 27 septembre 2012

Info Pro - Et Ça Continu

Électrotechnique : La revanche du Courant Continu
Par  - Publié le  | L'Usine Nouvelle n°3300

Cet article est réservé aux abonnés de l’Usine Nouvelle   Fini la domination absolue du courant alternatif ! Les progrès de l'électronique de puissance poussent le courant continu à haute tension. Cette technologie centenaire en plein essor s'impose pour répondre aux nouveaux besoins énergétiques.
Edison tient sa revanche. Promoteur du courant continu, l'inventeur américain alla jusqu'à faire électrocuter un éléphant pour démontrer les dangers du courant alternatif. Las ! Sa défaite face à Tesla dans la « guerre des courants », qui électrisa l'Amérique à la fin du XIXe siècle, inaugura le règne sans partage du courant alternatif durant cent ans... aujourd'hui ébranlé. Le courant continu s'impose dans les plus exigeants projets de la planète haute tension. Lignes de 2 000 kilomètres transportant des milliers de mégawatts à 800 000 volts en Chine, raccordements des éoliennes offshore de la mer du Nord, interconnexion souterraine France-Espagne... Ces chantiers qui tutoient le milliard d'euros reposent sur une technologie en plein essor : le courant continu haute tension, dit HVDC pour high-voltage direct current. Dominée par ABB, Siemens et Alstom, la technologie du HVDC remonte aux années 1960. Son renouveau vient du besoin croissant de la Chine, du Brésil et de l'Inde de transporter toujours plus de puissance sur de très longues distances. Par exemple pour alimenter les régions côtières avec l'électricité issue de lointains barrages. Le HVDC est alors la seule solution pour ces lignes dépassant 1 500 km. Les installations de ces autoroutes de l'énergie ont quintuplé en cinq ans, de 3 000 MW à 15 000 MW par an. Et selon Siemens, le marché devrait doubler d'ici à 2017, à 6 [...]
http://www.usinenouvelle.com/article/electrotechnique-la-revanche-du-courant-continu.N182777

mardi 25 septembre 2012

Énergie Éolienne - Turbine Flotante (2)

Démarrage de la construction d'une éolienne flottante géante à Fos-sur-mer

PARIS - Une jeune PME a annoncé mardi avoir débuté à Fos-sur-mer (Bouches-du-Rhône) le montage d'une éolienne flottante de très grande taille destinée à être installée d'ici 2014 à 6 km au large et visant à tester en grandeur nature une technologie présentée comme innovante.

Cette éolienne flottante à axe vertical, grande comme l'Arche de la Défense, constitue une véritable rupture technologique dans le secteur de l'éolien offshore, qui jusqu'à présent, se concentrait sur des turbines à axe horizontal, explique la société Nénuphar dans un communiqué.

Selon ses concepteurs, l'un des intérêts d'une éolienne à axe vertical est de réduire le coût de la structure grâce à un centre de gravité plus bas qui permet de réduire nettement la taille des flotteurs nécessaires.

Contrairement à l'éolien posé en mer (au fond des océans), déjà bien développé dans certains pays comme le Royaume-Uni ou le Danemark, l'éolien flottant en est encore à l'expérimentation en Europe, explique Philippe Gouverneur, administrateur de France Energie Eolienne (FEE), organisation qui rassemble les professionnels français.

Les éoliennes flottantes présentent l'avantage de pouvoir aller chercher le vent loin des côtes, limitant ainsi les conflits d'usage possibles avec les riverains ou les pêcheurs.

La PME Nénuphar, associée pour son projet avec la société Technip, en charge de la conception et de l'installation des flotteurs, et EDF Energies nouvelles, estime que près de 300 éoliennes de ce type pourront être déployées d'ici 2018 à 20 km des côtes de Fos-sur-mer.

Selon les données de l'Association européenne de l'énergie éolienne, l'EWEA, dix pays européens disposaient fin 2011 de champs éoliens en mer. Le Royaume-Uni est largement en tête, avec une capacité installée qui atteignait fin 2011 un peu plus de 2.000 mégawatts (pour 636 turbines sur 18 sites), soit plus de la moitié de l'ensemble du secteur éolien offshore européen.

En France, quatre premiers parcs éoliens en mer ont été attribués au printemps au large des côtes nord-ouest de la France mais les premières turbines en mer ne sont pas attendues avant plusieurs années.

TECHNIP
EDF
(©AFP / 25 septembre 2012 18h38)

http://www.romandie.com/news/n/_Demarrage_de_la_construction_d_une_eolienne_flottante_geante_a_Fos_sur_mer53250920121840.asp

dimanche 23 septembre 2012

Sécurité - Logements Anciens


Même si, depuis 2009, un diagnostic électrique est obligatoire pour vendre un logement, des millions d'habitations ne satisfont pas aux normes en vigueur, voire se révèlent dangereuses.

La sécurité électrique a encore bien des progrès à faire. Après avoir épluché 6000 diagnostics électriques obligatoires (réalisés depuis 2009 pour la vente d'un logement de plus de 15 ans), l'Observatoire national de la sécurité électrique en déduit que les deux tiers des logements testés présentent des anomalies. Principaux problèmes identifiés: l'absence de mise à la terre (79% des maisons et logements collectifs) et utilisation de matériels vétustes ou inadaptés (74% des cas) tandis que 40% des logements sont équipés de fusibles ou disjoncteurs inadaptés.
L'observatoire note également que les parties communes, pourtant très fréquentées, sont encore plus mal loties. En effet, dans 83% des sites visités, le matériel utilisé présente des risques d'électrocution (matériel vétuste, absence de protection des fils sous plinthe ou goulotte) et 87% des bâtiments ne disposent pas d'une liaison équipotentielle principale (mise à la terre de toutes les canalisations métalliques: eau, gaz, chauffage…).


160 ans de travaux pour remettre aux normes les logements concernés

Selon l'Observatoire, 400.000 logements sont testés et sécurisés chaque année mais il en arriverait 300.000 autres chaque année présentant des risques. A ce rythme, il faudrait 160 ans pour traiter l'ensemble des 16 millions de logements construits avant 1974.
A défaut de créer de nouvelles normes et autres diagnostics, les professionnels de l'électricité soutenus par des associations de consommateurs estiment que des progrès doivent être faits, notamment pour améliorer la sécurité des locataires. En effet la loi définissant un logement décent intègre les installations électriques mais manque de précision. Par ailleurs, il reste un gros travail de sensibilisation à effectuer à effectuer auprès des bailleurs, syndics et copropriétés afin d'inspecter les parties communes.


80.000 incendies d'origine électrique par an

«Le risque d'incendie électrique ne se réduit pas au fil des années, explique Philippe André, président de l'Observatoire de la sécurité électrique. Sur les 250.000 incendies domestiques enregistrés chaque année, 80.000 sont d'origine électrique.»
Pour sensibiliser les plus réticents, il rappelle que ces incendies coûtent plus d'un milliard d'euros par an et que les accidents survenus sur des parties communes peuvent entraîner de lourdes conséquences de responsabilité civile et pénale pour les bailleurs ou les copropriétés.

http://www.lefigaro.fr/immobilier/2012/04/11/05002-20120411ARTFIG00501-electricite-23-des-logements-anciens-ne-sont-pas-surs.php

vendredi 21 septembre 2012

Énergie Éolienne - Turbine Flotante (1)


Le vent, une ressource énergétique illimitée? L'idée est particulièrement attrayante et semble couler de source. Surtout lorsque les scientifiques évoquent non seulement le vent au ras du sol qui alimente aujourd'hui les éoliennes du monde entier, mais aussi les grands courants qui circulent à quelque 10 ou 15 kilomètres au-dessus de nos têtes. On change alors d'échelle. Les 40 km/h moyens enregistrés au sol sont à comparer aux 300 ou 350 km/h au cœur des jet-streams. Les pilotes d'avion connaissent bien ces couloirs où le vent souffle avec une grande régularité.

Deux études publiées quasi simultanément dans les PNAS (comptes-rendus de l'Académie des sciences américaine) et la revue Nature Climate Change mettent en évidence l'extraordinaire ressource potentielle de ces courants (1.800 terawatts soit 1.800 millions de mégawatts selon Nature Climate Change) alors que, selon les auteurs, les besoins actuels dans le monde tournent autour de 18 TW (charbon, pétrole, etc.). Cela ne représenterait donc guère plus de 1 % de cette gigantesque manne. En 2010, la puissance électrique installée (centrales, barrages, etc.) a été de 5,6 TW, selon l'agence internationale de l'énergie.
Mais les scientifiques mettent en garde les utopistes de tous poils. En détournant les jet-streams, on se heurterait à un problème de saturation technique que soulignent les chercheurs de l'académie. Ils estiment ainsi que l'on ne pourrait pas obtenir plus de 380 TW.
Dans Nature Climate Change, les scientifiques soulignent quant à eux les risques «de conséquences climatiques majeures» qu'il y aurait si l'on détournait le vent des grands courants de la haute atmosphère. Ils évoquent notamment une baisse des températures. Au sol, on sait déjà que les grandes fermes éoliennes agissent très localement sur le climat.

Turbines prototypes

Cela n'empêche pas certaines entreprises de se pencher sur le dossier. Avec l'idée qu'exploiter un infime pourcentage de cette énergie du ciel suffirait au bonheur des Terriens. Des turbines prototypes commencent d'ailleurs à voir le jour, aux États-Unis et au Canada notamment. Mais pour le moment elles ne montent pas beaucoup plus haut que quelques centaines de mètres.
«Le vent sur terre représente 1 % de l'énergie du soleil, et les besoins énergétiques de l'humanité correspondent à 1 % de l'énergie du vent», rappelle François Cauneau, professeur à l'École des mines de Paris. Un argument fréquemment utilisé par les partisans des énergies renouvelables qui considèrent dès lors qu'un très faible prélèvement ne peut pas avoir d'impact. «Pourtant on ne peut pas affirmer que c'est négligeable», souligne le scientifique. Il ne faudrait donc peut-être pas grand-chose pour qu'une installation en altitude perturbe les systèmes.
Quant à la faisabilité de tels projets, c'est encore de la science-fiction. «Il y a eu des expérimentations d'éoliennes tractées par des ballons dirigeables», précise François Cauneau, mais, outre les multiples questions que cela pose telles que la maintenance ou l'ancrage au sol, le problème numéro un reste la sécurité. Comment se protéger d'éventuelles chutes? Quelle compatibilité avec le passage des avions?
«C'est un peu comme si au début de l'aviation on s'était lancé dans la conquête spatiale», renchérit Nicolas Wolff, le président de France Énergie éolienne (syndicat professionnel). «Ce type de procédé n'est pas irréaliste, mais pour l'heure nous mettons l'accent sur d'autres techniques», reconnaît d'ailleurs Anders Rhod Gregersen l'un des scientifiques du service Recherche et Développement du fabricant danois d'éoliennes Vestas. Et notamment sur l'éolien offshore.
Au sol, paradoxalement, c'est même l'opposé qui se produit. Si la plupart des grands sites venteux ont bien été identifiés, les entreprises cherchent désormais à perfectionner les machines afin qu'elles puissent fournir autant d'énergie avec des vents plus faibles. L'utilisation des grands courants atmosphériques relève encore du rêve éveillé.

http://www.lefigaro.fr/environnement/2012/09/18/01029-20120918ARTFIG00624-eolien-la-quete-des-vents-a-tres-haute-altitude.php

Environnement

Le saviez-vous ?
De la fabrication au traitement des produits, en passant par les emballages, Legrand s'engage à minimiser l'impact environnemental de chaque étape du cycle de vie de ses produits.
Une démarche exemplaire qui contribue à réduire considérablement les émissions de gaz à effet de serre, l'acidification de l'air ou encore la consommation d'énergie.
Des solutions tournés vers l'avenir.

jeudi 20 septembre 2012

Info Pro - Devis & Facture de l'Artisan


Lorsque vous faîtes intervenir un artisan, pour des travaux ou pour un dépannage, le professionnel doit vous fournir au préalable un devis, puis une facture.
Je vérifie toujours les deux documents, ce qui me permet de détecter tout problème avant de faire intervenir le professionnel: en effet, devis et factures répondent à des normes bien précises. Une rapide analyse d’un devis permet de voir le sérieux de l’artisan.
Je donne ci-dessous toutes les indications obligatoires du devis et de la facturation. Ça peut paraître long à vérifier, mais c’est obligatoire !


http://www.installation-renovation-electrique.com/devis-facturation-artisan-verification/

mardi 18 septembre 2012

Info Pro - QR-Codes Legrand

Envie d'en savoir plus sur un produit avant de l'acheter ? Grâce aux QR-codes placés dans le catalogue Legrand , vous pouvez accéder à des informations pratiques, des fiches conseils, notices techniques ou encore des vidéos de mise en œuvre du produit directement sur votre smarphone. Pratique non ? Pour plus d'informations

http://www.legrand.fr/presse/qr-code-de-l-info-utile-avant-d-acheter_3271.html.

mardi 11 septembre 2012

‎Info Pro - Inters Horaires & Crépusculaires

Le saviez-vous ?
Depuis le 1er Juillet 2012, un arrêté impose aux commerces et bureaux l'extinction de leurs enseignes entre 1h et 6h du matin. Une mesure qui a pour objectif de réduire la facture énergétique des bâtiments et locaux professionnels.
Pour répondre à cette nouvelle règlementation, il existe des interrupteurs horaires programmables et interrupteurs crépusculaires qui permettent de maîtriser l'éclairage à des horaires définis.

samedi 8 septembre 2012

Pédagogie - Enseignement Transversal


Manuel - Made in Antilles-Guyane

Le centre régional de documentation pédagogique (CRDP) et le rectorat ont présenté, jeudi, la publication d'un manuel scolaire d'histoire-géographie conçu par des enseignants antillo-guyanais.

http://www.guadeloupe.franceantilles.fr/actualite/culture-et-patrimoine/un-manuel-scolaire-made-in-antilles-guyane-185616.php

mercredi 29 août 2012

Site Web - EntrAide Scolaire

EntrAide Scolaire
http://eleec.tk

Eleec.tk est un site et forum dédiés à l'entraide scolaire dans les métiers de l'électricité (bâtiment, industriel, domotique,emploi,...). vous pourrez trouver, à condition de s'inscrire, une multitude de cours, tp, td gratuitement, mais vous pourrez également aider d'autres internautes, présenter son installation, trouver de la documentation,...



NFC 15-100 - Réseau Multimédia

Depuis 2010, la norme NFC 15-100 impose de nouveaux standards pour l'installation de son réseau multimédia. Des installations plus pratiques pour avoir accès au multimédia partout dans votre maison : TV, téléphone,informatique et internet.


mardi 28 août 2012

Énergie Photovoltaïque - Aides (1)

L'ÉTAT SOUTIENT LE MARCHÉ DU PHOTOVOLTAÏQUE

photovoltaique-photovoltaique --securite-installations-photovoltaiques
Depuis 2006, les installations de panneaux photovoltaïques connaissent un développement important. Il est notamment lié aux aides de l'état (crédit d'impôt, prêt à taux zéro...) qui incitent notamment les particuliers à investir dans la production d'énergie renouvelable. Bien qu'en baisse constante, le prix de rachat du kWh par ERDF reste très intéressant puisqu'il est 3 fois plus élevé que le prix de vente aux particuliers, soit 0,3539 cts(1) d'€ contre 0,12 cts d'€. L'état a statué dans l'article 10 de la loi n°2000-108 du 10 février 2000 sur les principes d'obligations d'achat de l'électricité d'origine renouvelable. Les tarifs proposés ont pour vocation d'assurer une rentabilité normale aux investissements de production d'électricité d'origine renouvelable. Le tarif de rachat de l'électricité est fixé par arrêté chaque semestre. Une fois le contrat signé entre le producteur et le distributeur d'électricité, le taux est garanti pendant 20 ans, ce qui permet en moyenne de rentabiliser l'investissement initial entre la 8e et la 15e année, selon la taille de l'installation et sa situation géographique.
(1) Prix de rachat du kWh par EDF : 0,3539 cts d'euros (tarif 2eme semestre 2012)