lundi 22 octobre 2012

Énergie - Comprendre Les Enjeux en France

La semaine dernière, c'était la 3ème édition de la Fête de l'Energie organisée par l'Ademe.
C'est l'ocassion rêvée pour parler d'un document publié cet été qui propose un état des lieux et les perspectives concernant l'énergie en France

Lien : http://bit.ly/tEnQqf






Bonne semaine !

samedi 13 octobre 2012

Énergie Photovoltaïque - Aides (2)

Nouvelle mesure de soutien au photovoltaïque

1er octobre 2012 - ÉNERGIE, AIR ET CLIMAT


Lors de la conférence environnementale, le Gouvernement a annoncé des mesures immédiates de soutien aux énergies renouvelables.

Concernant la filière photovoltaïque, il s’agit :

- Pour les grandes installations (supérieures à 250 kilowatts), un nouvel appel d’offres sera lancé d’ici fin 2012 pour favoriser les technologies innovantes et le développement économique local. Cet appel d’offres privilégiera les installations sur grandes toitures pour éviter la consommation d’espaces agricoles.
- Pour les installations de tailles moyennes (100 à 250 kilowatts), le gouvernement poursuivra la série d’appels d’offres trimestriels lancée en 2011.
- Pour les petites installations (inférieures ou égales à 100 kilowatts), les volumes cibles de développement seront immédiatement significativement revus à la hausse. Le tarif d’achat sera relevé pour la majorité des installations non résidentielles grâce à une bonification de 10 % accordée en fonction de l’origine des panneaux. La baisse annuelle des tarifs sera plafonnée à 20 %.

L’objectif est en particulier de sécuriser l’activité des entreprises qui créent de la valeur ajoutée en France, alors même que les décisions du précédent gouvernement avaient profondément déstabilisé la filière et abouti à la destruction de 10 000 emplois.

A la suite de plusieurs réunions de travail avec les principaux syndicats représentatifs de la filière solaire, le Ministère de l’Écologie, du Développement durable et de l’Énergie complète aujourd’hui les mesures de soutien aux petites installations (installations inférieures ou égales à 100 kilowatts qui remplissent les conditions de l’intégration simplifiée au bâti).

Delphine BATHO saisira cette semaine le Conseil Supérieur de l’Énergie et la Commission de Régulation de l’Énergie d’un projet d’arrêté portant le tarif de rachat à 18,4 centimes d’euros par kilowattheure, auquel pourra s’ajouter la bonification de 10 % en fonction de l’origine des panneaux.

Cette décision vise à soutenir immédiatement la filière et à préserver les emplois en France.

Le débat national sur la transition énergétique permettra d’établir un cadre pérenne pour le développement des énergies renouvelables donnant aux entreprises la stabilité dont elles ont besoin pour se développer.


http://www.developpement-durable.gouv.fr/spip.php?page=article&id_article=29626
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lundi 8 octobre 2012

Énergie Éolienne - Pourtant le Vent est au R-V


La Région mise sur l'éolien

France-Antilles Guadeloupe 08.10.2012

La région vise à tripler la production d'énergie éolienne d'ici à 2020. Aujourd'hui, les élus vont se prononcer sur la stratégie pour y parvenir.

En terme d'autonomie énergétique, la Région a toujours été ambitieuse, et pour cause. Un archipel comme le nôtre est actuellement beaucoup trop dépendant des énergies fossiles (pétrole, charbon...) importées. En 2008 donc, le plan régional de l'énergie, dit Prerure (1), a fixé comme objectif 50% d'énergies renouvelables dans la production d'électricité à horizon 2020. Dans cette optique, un développement majeur de l'éolien est notamment envisagé.
Au-delà des trois nouvelles fermes programmées à Petite-Place (Capesterre de Marie-Galante), Dadoud (Petit-Canal) et Ménard (Marie-Galante) - qui produiront, en tout, quelque 20 mégawatts - l'éolien dispose encore d'un fort potentiel de développement. La Région l'a compris et a réalisé un schéma régional éolien (SRE), un document stratégique qui vise à définir des zones favorables à l'implantation d'éoliennes à l'échelle du territoire. Objectif : installer, d'ici à 2020, une puissance éolienne de 118 MW. Le chiffre seul n'a pas grand sens, et doit être comparé à ce qui existe actuellement : 27 MW. C'est bien cela : il s'agit, en 8 ans, de quadrupler la puissance éolienne!
BEAUCOUP DE ZONES D'EXCLUSION
Sur le papier, c'est faisable. Il suffit d'installer des éoliennes supplémentaires et de donner plus de puissance - ça s'appelle du repowering - aux engins déjà en place. Mais sur le terrain, ce n'est pas si simple. Certes, la Guadeloupe bénéficie d'une quantité d'emplacements régulièrement et bien ventilés. Mais nombre de ces emplacements ne peuvent légalement accueillir d'éoliennes, parce qu'il s'agit de zones protégées (espaces naturels remarquables, réserves...), ou de zones à haute valeur agronomique, ou de zones urbanisées. Parce qu'on ne peut normalement pas construire une éolienne à moins de 500 m d'une habitation. Et vu la façon dont notre territoire est « mité » par les constructions, beaucoup d'espaces deviennent ainsi inutilisables.
Bref, en louvoyant entre toutes ces interdictions, les auteurs du SRE ont réussi à établir un état des lieux et à proposer deux scénarios de développement. Le plus favorable permet d'obtenir au terme envisagé une puissance installée de plus de 110 MW. L'autre, nettement moins ambitieux, ne permet d'obtenir, à terme, que 40 MW. Les élus vont devoir faire un choix entre les deux. Mais le juge de paix, et aussi curieux que cela puisse paraître, ce sera Météo France (lire ci-contre). Et ce n'est pas une question de vent...
(1) Le Plan régional des énergies renouvelables et d'utilisation rationnelle de l'énergie (Prerure) est un document de planification, spécifique aux régions d'Outre-mer, qui définit les objectifs régionaux en matière d'énergies renouvelables et de maîtrise de la demande énergétique. Il est réalisé par la Région en concertation avec les acteurs du territoire concernés.
- LE CHIFFRE 27
Les parcs éoliens existant produisent, à l'heure actuelle, 27 MW. Le schéma estime qu'un simple « repowering » - via des machines de dernière génération, plus productives - peut faire passer cette puissance à 38 MW. Les riverains ont tout à gagner : l'implantation d'éoliennes de dernière génération permettrait de diminuer le nombre de machines en place et réduirait également sensiblement le bruit de fond.
- Notre consommation d'électricité augmente de 3% par an
Pour répondre à la croissance de la consommation, la production d'électricité augmente de 3% en moyenne par an. Une production essentiellement à partir des énergies fossiles (charbons et produits pétroliers).
- ÉCLAIRAGE
Une incertitude majeure : le radar météo
Le radar de Météo France est implanté au Moule. Et cette implantation peut constituer un frein majeur au développement de l'éolien. Parce qu'un arrêté en date d'août 2011 prévoit l'exclusion de toute éolienne dans un rayon de 30 km autour du radar. Si cet arrêté est appliqué à la lettre, l'ensemble de la Grande-Terre, ou peu s'en faut, se retrouve en zone d'exclusion éolienne. Et la puissance des fermes déjà en place ne peut être augmentée.
Les éoliennes sont en effet susceptibles d'interférer avec le fonctionnement des radars. Elles masquent l'espace situé derrière elles et renvoient une quantité importante d'énergie et d'échos qui peuvent gêner la propagation des ondes radio et hertziennes.
La balle est donc dans le camp de Météo France. Aucun projet dans un rayon de 30 km autour du radar ne pourra être développé, sauf avis favorable écrit de Météo France. À négocier, donc, au cas par cas, au plus haut niveau : la Région et la Direction de l'environnement, de l'aménagement et du logement se sont emparées du dossier...
Aux communes de jouer
L'échelle du schéma régional éolien ne permet pas de définir des zones précises de projet, et notamment de prendre en considération les zones urbanisées. Ce sont donc les communes qui, à leur échelle, devront prévoir des emplacements fonciers favorables aux projets éoliens et les intégrer à leurs plans locaux d'urbanisme. Il s'agira d'un travail de réflexion tant en termes de recherche et détermination des espaces potentiellement favorables à l'éolien qu'en termes de définition du règlement associé.

samedi 6 octobre 2012

Énergie - La France en 2025

Electricité : le parc actuel couvre 60% des besoins de 2025, selon Henri Proglio

Electricité : le parc actuel couvre 60% des besoins de 2025, selon Henri Proglio
(Boursier.com) -- Le parc de production électrique actuel ne permettra pas de couvrir les besoins de la France d'ici 2025, a prévenu jeudi matin le PDG d'EDF, Henri Proglio, au micro de RTL. Pour autant, la réduction de la part du nucléaire reste possible selon lui...
Le parc existant couvrira 60% des besoins d'ici 2025
D'ici 2025, les besoins de la France vont évoluer avec 6 millions d'habitants en plus, a rappelé Henri Proglio. Par ailleurs, la consommation en énergie par habitant ne cesse de progresser, avec l'évolution des modes de vie... "En fonction du taux de croissance de l'économie (hypothèse d'un retour à 2% d'ici 2025) le parc de production existant ne représentera que 60% des besoins d'électricité de la France. Où trouver les 40% qui manquent ?", s'interroge le PDG d'EDF.
Baisser la part du nucléaire ne poserait pas problème
Henri Proglio estime que tout est envisageable, y compris d'augmenter la part des énergies renouvelables pour subvenir aux besoins du pays. Ainsi, réduire la part du nucléaire dans la production d'électricité de 75% à 50% d'ici à 2025, comme le souhaite le gouvernement, ne lui semble pas inaccessible, "au contraire"... Le nucléaire ne représente déjà aujourd'hui, "virtuellement que 50%" des besoins de la France en 2025. "On peut maintenir l'outil de production existant et ajouter de nouvelles sources d'énergie", poursuit-il. Reste que le gouvernement a prévu de fermer la centrale de Fessenheim en 2017 et que, réduire la part du nucléaire, suppose d'en ferme d'autres...
Energies renouvelables 
Dans son bilan prévisionnel 2012, publié en septembre, le Réseau de transport de l'électricité (RTE) prévoit que la part des énergies renouvelables sera de 23% en 2020 contre 12,9% en 2010. Quel que soit le scénario considéré (consommation forte, croissance faible, réduction plus ou moins importante de la production nucléaire...), RTE estime que le développement des énergies renouvelables sera de toute façon "significatif"...
M.D. - ©2012 www.boursier.com

mercredi 3 octobre 2012

Énergie Nucléaire - Impact Environnement


FERMETURE D’UNE CENTRALE NUCLÉAIRE… ET ENSUITE ?



Laura Lukyniuk
Avec l’annonce de la fermeture de Gentilly-2, une controverse a refait surface. Est-ce plus avantageux de fermer la centrale et la démanteler ou la garder active ?
Catherine Gilbert
Au Canada, il existe 18 réac­teurs nucléaires répartis dans cinq centrales produc­trices d’électricité et dans huit qui sont utilisées dans la recherche scientifique. Gen­tilly-2 sera la première cen­trale à fermer ses portes au pays. Suite à cet arrêt de pro­duction, un démantèlement en trois étapes commencera. Le niveau 1 consiste à la mise à l’arrêt définitif. Durant cette étape, le combustible du réac­teur nucléaire et l’eau passant dans le circuit seront entre­posés pendant deux ans dans une piscine de désactivation pour diminuer les irradiations. Le niveau 2 correspond au dé­mantèlement partiel. Tous les bâtiments, autres que celui abritant le réacteur, seront dé­contaminés et détruits. Finale­ment, le niveau 3 est le déman­tèlement total du bâtiment où se trouve le réacteur. Toutes ces étapes prennent énormé­ment de temps puisque les travailleurs doivent prendre des précautions face aux irra­diations du site et doivent faire attention pour ne pas conta­miner davantage le terrain.
Coûts
Selon Hydro-Québec, la cen­trale de Bécancour fournit 675 mégawatts (MW), soit environ 2 % de la puissance de son réseau. Le reste est tiré des centrales hydro-électriques et des centrales thermiques. En arrêtant la centrale, Hydro-Québec ne perdra pas beau­coup de puissance, mais le démantèlement de la centrale coûtera cher.
En effet, plusieurs centrales dans le monde ont déjà été dé­mantelées. Aux États-Unis, la Nuclear Regulatory Commis­sion (NRC) évalue le coût du démantèlement à 300 millions de dollars par centrale nu­cléaire. Chez nos cousins fran­çais, le coût du démantèlement de la centrale de Brennilis a été estimé à 482 millions d’euros. Puis en Allemagne, la centrale nucléaire de Niederaichbach, un réacteur à eau lourde d’une puissance de 100 MW, a été arrêtée après 18 mois d’essais. Elle a été totalement déman­telée pour un coût d’environ 90 millions d’euros.
Impacts environnementales
«La planète a pris conscience des dures réalités de l’ère nu­cléaire en novembre 2 000, lorsqu’elle a reconnu l’énergie nucléaire comme une techno­logie sale, dangereuse et inu­tile en refusant de lui accorder des crédits d’émission de gaz à effet de serre lors de la conférence de l’ONU sur les changements climatiques à La Haye. Un autre coup a été porté à l’énergie nucléaire en avril 2001, lorsque l’ONU a re­fusé de désigner le nucléaire comme étant une technologie durable lors d’une conférence sur le développement durable», remarque l’ONG Greenpeace. Les compagnies d’assurance refusent d’assurer les cen­trales nucléaires et les gou­vernements doivent créer des lois spéciales pour les protéger financièrement en cas d’une fu­sion du cœur d’un réacteur. De plus, il n’existe aucune techno­logie pour éliminer les radia­tions produites lors de l’exploi­tation de la centrale.
http://impactcampus.qc.ca/sciences-et-technologies/fermeture-dune-centrale-nucleaire-et-ensuite_5016